Chapada dos Guimaraës (Brésil) - 17/06/07 au 21/06/07
Dimanche 17 juin 2007, nous sommes réveillés par de drôles de bruits. Hier, nous nous étions garé sur le terrain de camping appartenant au Araras Eco Lodge alors qu'il faisait nuit noire. Ce matin, nous nous apercevons que nous nous trouvons en fait au beau milieu d'une basse-cour, entourés de poules, de dindons et de cochons. Ce qu'ils appellent le terrain de camping n'est donc rien d'autre qu'une ferme. Nous nous amusons de cette compagnie inattendue. Puis, nous nous apprêtons à quitter le Pantanal et ses merveilles pour rejoindre Chapada dos Guimaraës.
Chapada dos Guimaraës se trouve à 70km au nord de Cuiabá. C'est une petite bourgade située sur un plateau d'où s'écoulent les eaux en direction du Pantanal. Les habitants de Cuiabá, une des villes les plus chaudes du Brésil, s'y rendent en week-end afin de trouver un peu d'air frais. Ils y sirotent une caipirinha sur la place du village ou se baignent dans les rivières, au pied de petites cascades, à l'ombre des parois rocheuses de canyons creusés par le Rio Paraguay.
Nous nous y installons dans un petit camping "chez l'habitant" à deux pas de la jolie petite place du village. Nous avons comme colocataire des lieux une gentille dame brésilienne qui loge sous tente et confectionne des bracelets et pendentifs qu'elle vend ensuite sur la place où d'autres artisans ont également installé leurs échoppes. Entretemps, nous, nous faisons le grand nettoyage d'Idéfix. Notre maison sur roues n'est pas bien grande mais elle prend beaucoup de poussière.
Lundi 18 juin 2007, la fondation d'un Parc National est avant tout un moyen de préserver et de protéger un environnement naturel d'exception. Heureusement, "parc national" ne veut pas nécessairement dire qu'il faut acheter un ticket d'entrée pour profiter de sa richesse. Ainsi nous entrons aisément dans le Parc National de Chapada, qui borde le village du même nom. Nous y faisons une promenade qui nous mène vers plusieurs petites chutes d'eau. A divers endroits nous trempons nos pieds dans l'eau claire et rafraîchissante. Les méandres ombragés de la rivière nous offrent une fraîcheur apaisante car sur les sentiers, à découvert, le soleil est de plomb.
Mardi 19 juin 2007, aujourd'hui, journée de repos. Nous consacrons les deux premières heures de la journée à la session scolaire des enfants et ensuite nous profiterons du soleil sur la terrasse d'Idéfix. Yann et Pauline s'appliquent bien aux heures de classe. Aujourd'hui ils travaillent à leur livre de voyage, dans lequel ils créent leur propres carnets de route. A défaut de savoir écrire ou de publier leurs récits sur le Net, ils choisissent et découpent des photos, puis les collent dans leur carnet. Maman et papa y ajoutent les commentaires qu'ils donnent. Tout cela se passe en néerlandais et dans la bonne humeur. Une fois le chapitre "Pantanal" clôturé Yann demande s'il peut faire ses devoirs. Sophie lui donne quelques mots à écrire afin qu'il exerce les lettres qu'il a apprises ces derniers jours: ik, vis, roos, en, pen, maan, ster, ... Yann se félicite de savoir déjà écrire le mot "ara". En Belgique, je doute que "ara" soit dans les livres scolaires, mais ici il peut se permettre cette petite exception à la touche exotique.
Mercredi 20 juin 2007, cette fois, Idéfix est dispensé de piste. En effet, la piste qui doit nous mener à la "Cidade da Pedra" (cité de pierre) est vraiment infranchissable pour ses petites roues et nous oblige à demander à un guide de nous y conduire en 4x4. Les enfants savourent la partie de cross façon Paris-Dakar sur la piste ensablée. Nous leur expliquons que leurs oncles Holvoet apprécieraient aussi s'ils étaient avec nous. La piste traverse un paysage assez plat, rocailleux et couvert d'une végétation plutôt basse. Ce type d'environnement s'appelle "Cerrado" et est le deuxième milieu naturel du Brésil. Ici, rien qu'à Chapada, on dénombre environ 360 espèces d'oiseaux.
Nous arrivons à l'entrée de la cité de pierre. D'emblée notre regard se perd au-dessus d'un vide inquiétant et se fige face à un canyon qui nous coupe le souffle. Il règne dans cet endroit un silence total. Seul l'écho des cris d'un couple de aras nichant dans une corniche de la falaise vient perturber par moments ce silence de cathédrale. Le spectacle, sous le soleil rougeoyant, nous incite à la méditation, jusqu'au moment où la pénombre insistante nous invite à rebrousser chemin.
Chapada dos Guimaraës se trouve à 70km au nord de Cuiabá. C'est une petite bourgade située sur un plateau d'où s'écoulent les eaux en direction du Pantanal. Les habitants de Cuiabá, une des villes les plus chaudes du Brésil, s'y rendent en week-end afin de trouver un peu d'air frais. Ils y sirotent une caipirinha sur la place du village ou se baignent dans les rivières, au pied de petites cascades, à l'ombre des parois rocheuses de canyons creusés par le Rio Paraguay.
Nous nous y installons dans un petit camping "chez l'habitant" à deux pas de la jolie petite place du village. Nous avons comme colocataire des lieux une gentille dame brésilienne qui loge sous tente et confectionne des bracelets et pendentifs qu'elle vend ensuite sur la place où d'autres artisans ont également installé leurs échoppes. Entretemps, nous, nous faisons le grand nettoyage d'Idéfix. Notre maison sur roues n'est pas bien grande mais elle prend beaucoup de poussière.
Lundi 18 juin 2007, la fondation d'un Parc National est avant tout un moyen de préserver et de protéger un environnement naturel d'exception. Heureusement, "parc national" ne veut pas nécessairement dire qu'il faut acheter un ticket d'entrée pour profiter de sa richesse. Ainsi nous entrons aisément dans le Parc National de Chapada, qui borde le village du même nom. Nous y faisons une promenade qui nous mène vers plusieurs petites chutes d'eau. A divers endroits nous trempons nos pieds dans l'eau claire et rafraîchissante. Les méandres ombragés de la rivière nous offrent une fraîcheur apaisante car sur les sentiers, à découvert, le soleil est de plomb.
Mardi 19 juin 2007, aujourd'hui, journée de repos. Nous consacrons les deux premières heures de la journée à la session scolaire des enfants et ensuite nous profiterons du soleil sur la terrasse d'Idéfix. Yann et Pauline s'appliquent bien aux heures de classe. Aujourd'hui ils travaillent à leur livre de voyage, dans lequel ils créent leur propres carnets de route. A défaut de savoir écrire ou de publier leurs récits sur le Net, ils choisissent et découpent des photos, puis les collent dans leur carnet. Maman et papa y ajoutent les commentaires qu'ils donnent. Tout cela se passe en néerlandais et dans la bonne humeur. Une fois le chapitre "Pantanal" clôturé Yann demande s'il peut faire ses devoirs. Sophie lui donne quelques mots à écrire afin qu'il exerce les lettres qu'il a apprises ces derniers jours: ik, vis, roos, en, pen, maan, ster, ... Yann se félicite de savoir déjà écrire le mot "ara". En Belgique, je doute que "ara" soit dans les livres scolaires, mais ici il peut se permettre cette petite exception à la touche exotique.
Mercredi 20 juin 2007, cette fois, Idéfix est dispensé de piste. En effet, la piste qui doit nous mener à la "Cidade da Pedra" (cité de pierre) est vraiment infranchissable pour ses petites roues et nous oblige à demander à un guide de nous y conduire en 4x4. Les enfants savourent la partie de cross façon Paris-Dakar sur la piste ensablée. Nous leur expliquons que leurs oncles Holvoet apprécieraient aussi s'ils étaient avec nous. La piste traverse un paysage assez plat, rocailleux et couvert d'une végétation plutôt basse. Ce type d'environnement s'appelle "Cerrado" et est le deuxième milieu naturel du Brésil. Ici, rien qu'à Chapada, on dénombre environ 360 espèces d'oiseaux.
Nous arrivons à l'entrée de la cité de pierre. D'emblée notre regard se perd au-dessus d'un vide inquiétant et se fige face à un canyon qui nous coupe le souffle. Il règne dans cet endroit un silence total. Seul l'écho des cris d'un couple de aras nichant dans une corniche de la falaise vient perturber par moments ce silence de cathédrale. Le spectacle, sous le soleil rougeoyant, nous incite à la méditation, jusqu'au moment où la pénombre insistante nous invite à rebrousser chemin.