En route pour le Pérou (Chili) - 26/07/07 au 29/07/07
Jeudi 26 juillet 2007, nous quittons San Pedro de Atacama et ses merveilleux couchers de soleil. Cap vers le Pérou ! La première partie de la route est très belle, nous traversons la Vallée de La Lune. Ensuite, les paysages sont moins jolis, toujours identiques, des montagnes de pierres et de sable, aucune verdure, aucune vie, ni animale, ni humaine. Nous nous arrêtons à Calama pour y passer la nuit. Un monsieur nous accueille chaleureusement dans son camping.
Aujourd’hui, notre bonne étoile nous a encore fait preuve de sa présence. Un couple de suisses en 4x4 se sont fait cambrioler leur véhicule sur le parking du supermarché où nous nous sommes également arrêtés pour faire nos courses une heure plus tôt. Nous avions hésité à faire les courses à nous quatre mais les enfants avaient insisté pour rester dans Idéfix et d’y jouer un jeu avec Damien pendant que je faisais les courses… merci les enfants !
Vendredi 27 juillet 2007, nous reprenons la route vers la côte. A l’intérieur du pays les paysages sont toujours aussi arides. La route longe des flancs de montagnes. Le beige, dans toutes ses variantes, est la seule couleur que la nature nous offre depuis deux jours.
Soudainement, la mer ! Je ne suis pas mécontente de me retrouver à la même altitude qu’à celle de notre plat pays.
Nous nous arrêtons au bord de la mer pour déjeuner. Nous observons des pélicans qui volent à quelques centimètres au-dessus de l’eau, piquent leur tête dans la mer pour attraper un poisson et qui se posent finalement sur un rocher pour manger leur proie. Je ne peux m’empêcher de sortir du motorhome pour les prendre en photo. Tiens, j’entends un drôle de bruit. Je connais ce cri. C’est de quel animal encore ? Des phoques !! Je cours vers Idéfix, toute excitée. Tout le monde cesse de manger. En un temps éclair nous nous retrouvons tous les quatre sur les rochers pour admirer les phoques qui se dorent au soleil sur un grand rocher entouré d’eau. Ils sont un peu loin mais nous sommes tous heureux de cette belle surprise.
Une heure plus tard, nous continuons notre route vers Iquique et observons sans cesse la côte à la recherche d’autres phoques. Ce soir, nous avons trouvé un bel emplacement au bord de la mer dans un petit camping à l’entrée de la ville. Yann passe encore une bonne heure dehors à observer les phoques que nous voyons de loin. Pauline, quant à elle, fait des puzzles.
Samedi 28 juillet 2007, avant de prendre la route vers Arica, dernière ville avant la frontière péruvienne, nous partons à la recherche d’une usine à gaz. Selon d’autres voyageurs nous pourrions y faire remplir notre bombonne de gaz argentine. Nous nous dirigeons vers la zone franche où serait située cette usine. Mais tout à coup, nous voyons un distributeur de gaz avec une pompe sur laquelle est écrit GLP ! Non, serait-ce du LPG ? Ce serait trop beau si on pouvait remplir notre grand réservoir. Damien part se renseigner, un de nos embouts se fixe sur la pompe… nous avons du LPG !! Ce qui signifie, plus aucun souci de gaz pendant plusieurs mois, pas de soucis de chauffage lors des nuits de gèle au Pérou et en Bolivie. Cool ! Nous reprenons la route avec un énorme sourire aux lèvres.
La route qui nous mène vers Arica ne longe pas la côte, elle est plus à l’intérieur du pays. Nous constatons que cette région-ci, pourtant si proche de la mer, est toujours très sèche. La ville où nous logeons ce soir se trouve à la côte et nous nous installons sur le parking d’un hôtel, avec vue sur mer.
Dimanche 29 juillet 2007, nous quittons la ville côtière d’Arica. Dans quelques heures nous serons au Pérou. A la frontière, le douanier nous demande nos quatre formulaires.
- "Quels formulaires ? "
- "Il faut que vous remplissiez un formulaire en quatre exemplaires. Vous pouvez acheter ces formulaires au casino d’Arica."
- "Pardon ?"
- "Oui, sans ça, vous ne passerez pas au Pérou. Soit, vous pouvez toujours demander à un chauffeur de taxi de vous vendre des formulaires."
A ce moment, un chauffeur de taxi est justement en train de monter dans son véhicule. Nous l’interpellons avant qu’il ne parte. Il semble comprendre de quoi il s’agit. Il est tellement pressé qu’il nous remet quatre feuillets vite fait puis part en trombe pour passer la frontière. Gracias senior!
A la douane péruvienne nous passons le contrôle sanitaire, le contrôle de douane, le contrôle de santé (?) et le service d’immigration. Ca y est, nous sommes au Pérou. En traversant la ville de Tacna, nous nous arrêtons afin de trouver de la monnaie péruvienne (le "Nueve Sol"). Nous nous apercevons tout de suite que les indications sur les routes sont quasi inexistantes dans ce pays. Une heure plus tard, nous en payons les frais lorsque nous nous rendons compte que nous ne sommes pas sur la bonne route et que nous devons rebrousser chemin. Pas moyen non plus d’acheter une bonne carte routière ou un simple sandwich dans une station service. Nous trouvons quand même un paquet de crackers qui fera l’affaire pour notre pique-nique de ce midi. Nous nous félicitons d’avoir fait le plein d’essence à Arica car entre la frontière et Aréquipa, les pompes à essence sont tellement délabrées, anonymes et désertes qu’on n’y prendrait même pas de l’essence pour sa tondeuse.
Par contre, au fil des kilomètres, la route s’embellit. Bientôt, nous voyons apparaître le volcan, au sommet enneigé, au pied duquel est située la ville d’Aréquipa. Nous y arrivons juste à la tombée de la nuit et logeons sur le parking d’un hôtel à deux pas du centre-ville.
Aujourd’hui, notre bonne étoile nous a encore fait preuve de sa présence. Un couple de suisses en 4x4 se sont fait cambrioler leur véhicule sur le parking du supermarché où nous nous sommes également arrêtés pour faire nos courses une heure plus tôt. Nous avions hésité à faire les courses à nous quatre mais les enfants avaient insisté pour rester dans Idéfix et d’y jouer un jeu avec Damien pendant que je faisais les courses… merci les enfants !
Vendredi 27 juillet 2007, nous reprenons la route vers la côte. A l’intérieur du pays les paysages sont toujours aussi arides. La route longe des flancs de montagnes. Le beige, dans toutes ses variantes, est la seule couleur que la nature nous offre depuis deux jours.
Soudainement, la mer ! Je ne suis pas mécontente de me retrouver à la même altitude qu’à celle de notre plat pays.
Nous nous arrêtons au bord de la mer pour déjeuner. Nous observons des pélicans qui volent à quelques centimètres au-dessus de l’eau, piquent leur tête dans la mer pour attraper un poisson et qui se posent finalement sur un rocher pour manger leur proie. Je ne peux m’empêcher de sortir du motorhome pour les prendre en photo. Tiens, j’entends un drôle de bruit. Je connais ce cri. C’est de quel animal encore ? Des phoques !! Je cours vers Idéfix, toute excitée. Tout le monde cesse de manger. En un temps éclair nous nous retrouvons tous les quatre sur les rochers pour admirer les phoques qui se dorent au soleil sur un grand rocher entouré d’eau. Ils sont un peu loin mais nous sommes tous heureux de cette belle surprise.
Une heure plus tard, nous continuons notre route vers Iquique et observons sans cesse la côte à la recherche d’autres phoques. Ce soir, nous avons trouvé un bel emplacement au bord de la mer dans un petit camping à l’entrée de la ville. Yann passe encore une bonne heure dehors à observer les phoques que nous voyons de loin. Pauline, quant à elle, fait des puzzles.
Samedi 28 juillet 2007, avant de prendre la route vers Arica, dernière ville avant la frontière péruvienne, nous partons à la recherche d’une usine à gaz. Selon d’autres voyageurs nous pourrions y faire remplir notre bombonne de gaz argentine. Nous nous dirigeons vers la zone franche où serait située cette usine. Mais tout à coup, nous voyons un distributeur de gaz avec une pompe sur laquelle est écrit GLP ! Non, serait-ce du LPG ? Ce serait trop beau si on pouvait remplir notre grand réservoir. Damien part se renseigner, un de nos embouts se fixe sur la pompe… nous avons du LPG !! Ce qui signifie, plus aucun souci de gaz pendant plusieurs mois, pas de soucis de chauffage lors des nuits de gèle au Pérou et en Bolivie. Cool ! Nous reprenons la route avec un énorme sourire aux lèvres.
La route qui nous mène vers Arica ne longe pas la côte, elle est plus à l’intérieur du pays. Nous constatons que cette région-ci, pourtant si proche de la mer, est toujours très sèche. La ville où nous logeons ce soir se trouve à la côte et nous nous installons sur le parking d’un hôtel, avec vue sur mer.
Dimanche 29 juillet 2007, nous quittons la ville côtière d’Arica. Dans quelques heures nous serons au Pérou. A la frontière, le douanier nous demande nos quatre formulaires.
- "Quels formulaires ? "
- "Il faut que vous remplissiez un formulaire en quatre exemplaires. Vous pouvez acheter ces formulaires au casino d’Arica."
- "Pardon ?"
- "Oui, sans ça, vous ne passerez pas au Pérou. Soit, vous pouvez toujours demander à un chauffeur de taxi de vous vendre des formulaires."
A ce moment, un chauffeur de taxi est justement en train de monter dans son véhicule. Nous l’interpellons avant qu’il ne parte. Il semble comprendre de quoi il s’agit. Il est tellement pressé qu’il nous remet quatre feuillets vite fait puis part en trombe pour passer la frontière. Gracias senior!
A la douane péruvienne nous passons le contrôle sanitaire, le contrôle de douane, le contrôle de santé (?) et le service d’immigration. Ca y est, nous sommes au Pérou. En traversant la ville de Tacna, nous nous arrêtons afin de trouver de la monnaie péruvienne (le "Nueve Sol"). Nous nous apercevons tout de suite que les indications sur les routes sont quasi inexistantes dans ce pays. Une heure plus tard, nous en payons les frais lorsque nous nous rendons compte que nous ne sommes pas sur la bonne route et que nous devons rebrousser chemin. Pas moyen non plus d’acheter une bonne carte routière ou un simple sandwich dans une station service. Nous trouvons quand même un paquet de crackers qui fera l’affaire pour notre pique-nique de ce midi. Nous nous félicitons d’avoir fait le plein d’essence à Arica car entre la frontière et Aréquipa, les pompes à essence sont tellement délabrées, anonymes et désertes qu’on n’y prendrait même pas de l’essence pour sa tondeuse.
Par contre, au fil des kilomètres, la route s’embellit. Bientôt, nous voyons apparaître le volcan, au sommet enneigé, au pied duquel est située la ville d’Aréquipa. Nous y arrivons juste à la tombée de la nuit et logeons sur le parking d’un hôtel à deux pas du centre-ville.