Misiones (Argentine) - 08/07/07 au 09/07/07
Dimanche 8 juillet 2007, nous sommes à San Ignacio, situé dans la province de Misiones, où l'on peut visiter des ruines de missions jésuites datant du dix-septième siècle. Il pleut depuis hier soir. Nous mettons nos bottines et KW et partons à pied vers les ruines de San Ignacio Mini. Ce site est classé par l'Unesco comme Patrimoine Mondial de l'Humanité. Cette mission de jésuites fût construite en 1632 et plusieurs milliers d'indiens y vécurent pendant près d'un siècle.
C’est une belle occasion pour donner un petit cours d’histoire aux enfants et de leur expliquer la colonisation, l’influence des espagnols sur la vie des indiens, l’arrivée et l’aide des jésuites, mais également la guerre guaranatique (les Guaranis, indiens s’opposant à l’artillerie espagnole) après laquelle les indiens chrétiens furent chassés des missions et contraints de retourner vivre dans la forêt.
La visite des ruines vaut la peine et ça nous permet de mieux imaginer la vie dans les "reducciones". Le site semble enchanté avec ses arbres centenaires au milieu des habitations, avec le calme et les belles couleurs. Dommage qu’il pleuve car si les rayons du soleil pouvaient illuminer tout cela, ce serait vraiment très joli.
Lundi 9 juillet 2007, c’est la fête nationale en Argentine. Nous prenons la route vers Posadas dans l’espoir d’y trouver du LPG, un cybercafé et une lavanderia. Nous y passons quelques heures, tournons en rond en ville avec l’ordi sur les genoux en espérant trouver une connexion wi-fi. Vers 15 heures nous décidons de continuer notre route vers Corrientes car nous n’avons rien trouvé à Posadas. Et pour cause, quasi tout est fermé car c’est un jour férié.
Mardi 10 juillet 2007, c’est l’anniversaire de Damme.
Aujourd’hui nous reprenons la route qui nous mène tout doucement vers Salta. Nous nous arrêtons à Corrientes et y trouvons un cybercafé et un supermarché. Après une bonne heure d’internet et de nombreux messages de salutations pour Damien nous repartons. Ce soir, nous aimerions arriver à Avia Teraï, petit village situé au croisement de la route vers Salta et celle qui mène vers Quimili. Vers 17 heures nous sommes à quarante kilomètres de là, mais le réservoir d’essence est presque vide. Pas de problème, nous longeons une ville et nous nous arrêtons à une pompe à essence … plus de Diesel. Le pompiste nous indique une autre pompe à un kilomètre de là… plus de Diesel. Nous voyons une enseigne d’une troisième pompe au loin… la pompe est fermée. Aie aie aie, il nous faut de l’essence. Un homme nous indique une autre pompe à l’entrée de la ville. Nous croisons les doigts mais, là non plus il n’y a pas de Diesel. Nous faisons une tentative supplémentaire vers une cinquième pompe… du Diesel ! Ah, on respire un bon coup, on fait le plein et c’est reparti.
Nous fêtons ce soir l’anniversaire de Damien… sur une pompe à essence. Il n’y a rien à faire, nous nous trouvons dans une région relativement pauvre et il n’y a rien d’attrayant dans le coin. J’ai prévu un bon petit apéritif, une bonne bouteille de vin argentin et un succulent poulet grillé au four.
Il y a quelques semaines nous avions dit aux enfants, en blaguant, qu’un jour on mettrait la musique à fond dans le motorhome lorsque nous serions sur une pompe à essence. Ainsi nous pourrions, à notre tour, réveiller les camionneurs qui souvent font beaucoup de bruit. Evidemment, ce n’est pas entré dans l’oreille d’un sourd. Ce soir, les enfants ont décidé de mettre en action nos paroles. Ils allument la radio, mettent le volume à fond et nous voilà tous les quatre en train de danser, de sauter, de chanter et d’hurler comme des fous. Quels sourires sur les visages des enfants, quel beau moment de complicité et de bonheur.
C’est une belle occasion pour donner un petit cours d’histoire aux enfants et de leur expliquer la colonisation, l’influence des espagnols sur la vie des indiens, l’arrivée et l’aide des jésuites, mais également la guerre guaranatique (les Guaranis, indiens s’opposant à l’artillerie espagnole) après laquelle les indiens chrétiens furent chassés des missions et contraints de retourner vivre dans la forêt.
La visite des ruines vaut la peine et ça nous permet de mieux imaginer la vie dans les "reducciones". Le site semble enchanté avec ses arbres centenaires au milieu des habitations, avec le calme et les belles couleurs. Dommage qu’il pleuve car si les rayons du soleil pouvaient illuminer tout cela, ce serait vraiment très joli.
Lundi 9 juillet 2007, c’est la fête nationale en Argentine. Nous prenons la route vers Posadas dans l’espoir d’y trouver du LPG, un cybercafé et une lavanderia. Nous y passons quelques heures, tournons en rond en ville avec l’ordi sur les genoux en espérant trouver une connexion wi-fi. Vers 15 heures nous décidons de continuer notre route vers Corrientes car nous n’avons rien trouvé à Posadas. Et pour cause, quasi tout est fermé car c’est un jour férié.
Mardi 10 juillet 2007, c’est l’anniversaire de Damme.
Aujourd’hui nous reprenons la route qui nous mène tout doucement vers Salta. Nous nous arrêtons à Corrientes et y trouvons un cybercafé et un supermarché. Après une bonne heure d’internet et de nombreux messages de salutations pour Damien nous repartons. Ce soir, nous aimerions arriver à Avia Teraï, petit village situé au croisement de la route vers Salta et celle qui mène vers Quimili. Vers 17 heures nous sommes à quarante kilomètres de là, mais le réservoir d’essence est presque vide. Pas de problème, nous longeons une ville et nous nous arrêtons à une pompe à essence … plus de Diesel. Le pompiste nous indique une autre pompe à un kilomètre de là… plus de Diesel. Nous voyons une enseigne d’une troisième pompe au loin… la pompe est fermée. Aie aie aie, il nous faut de l’essence. Un homme nous indique une autre pompe à l’entrée de la ville. Nous croisons les doigts mais, là non plus il n’y a pas de Diesel. Nous faisons une tentative supplémentaire vers une cinquième pompe… du Diesel ! Ah, on respire un bon coup, on fait le plein et c’est reparti.
Nous fêtons ce soir l’anniversaire de Damien… sur une pompe à essence. Il n’y a rien à faire, nous nous trouvons dans une région relativement pauvre et il n’y a rien d’attrayant dans le coin. J’ai prévu un bon petit apéritif, une bonne bouteille de vin argentin et un succulent poulet grillé au four.
Il y a quelques semaines nous avions dit aux enfants, en blaguant, qu’un jour on mettrait la musique à fond dans le motorhome lorsque nous serions sur une pompe à essence. Ainsi nous pourrions, à notre tour, réveiller les camionneurs qui souvent font beaucoup de bruit. Evidemment, ce n’est pas entré dans l’oreille d’un sourd. Ce soir, les enfants ont décidé de mettre en action nos paroles. Ils allument la radio, mettent le volume à fond et nous voilà tous les quatre en train de danser, de sauter, de chanter et d’hurler comme des fous. Quels sourires sur les visages des enfants, quel beau moment de complicité et de bonheur.