Salta (Argentine) - 13/07/07 au 20/07/07
Vendredi 13 juillet 2007, la route numéro 16 qui mène à Salta monte en permanence et ce pendant plusieurs centaines de kilomètres. Par contre, son tracé est si droit que l’on pourrait la dessiner sur une carte à l’aide d’une règle. A travers notre pare-brise, juste au-dessus de la belle fissure horizontale qui s’y est formée, nous voyons le bout de la route à l’horizon, et puis les premières montagnes de la Cordillère des Andes se dessinent. Au pied des montagnes nous prenons notre premier virage depuis des heures. Une demi-heure plus tard, nous y sommes. A 1100 mètres d’altitude, nous sommes à Salta. Salta est surnommée la "Linda" parce que c’est une des plus jolies villes d’Argentine.
Elle a gardé quelques maisons et églises datant de la période à laquelle les espagnols se sont installés dans le nord. Nous, les belges, nous choisissons de nous installer au camping municipal. C’est le seul camping de la ville, ce qui a pour avantage qu’on y croise pratiquement tous les backpackers et routards comme nous qui sont à Salta en ce moment. Nous y faisons connaissance d’un couple de retraités allemands et d’une famille de français, voyageant en 4x4.
Nous resterons ici quelques jours afin de prendre congé de la route. Nous en profiterons pour visiter la ville, pour sillonner dans la région, pour faire laver notre linge, pour emmener Idéfix au garage pour son entretien et pour faire quelques réparations au motorhome, au pare-brise entre autres.
Samedi 14 juillet 2007, nous commençons la journée par deux heures de classes avec les enfants. Nous effectuons les quelques petites réparations au motorhome. Nous épluchons nos guides de voyage afin de préparer une ou deux excursions dans la région de Salta, ainsi que notre itinéraire vers le Chili et le Pérou. Nous terminons cette journée de repos par un barbecue et buvons une bière argentine à la santé de Céline et Enzo qui se sont mariés aujourd’hui en Belgique.
Dimanche 15 juillet 2007, nous prenons le bus B3 pour le centre ville, puis nous nous dirigeons vers la plaza 9 de julio. Nous y visitons un petit musée et jetons un coup d’œil à la cathédrale. La place est jolie et agréable. Dans un magasin d’artisanat nous achetons notre première bricole "souvenir", puis nous nous installons à la table d’un restaurant pour déjeuner. Après avoir flânés encore un peu dans la ville, très calme d’ailleurs en ce dimanche, nous rentrons au camping.
Le camping municipal possède une gigantesque "piscine". J’aurais tendance à dire qu’il s’agit plutôt d’un étang. Encore faudrait-il qu’il soit rempli pour pouvoir en juger. En tout cas, l’immense dalle de béton qui sert de fond à cette piscine fait parfaitement l’affaire comme terrain de hockey. Nous sortons les sticks de hockey et tapons la balle. En fin d’après-midi, nous nous installons dans Idéfix afin d’écrire nos carnets de route. On a pris un peu de retard…
Lundi 16 juillet 2007, nous avons rendez-vous au garage Fiat pour l’entretien d’Idéfix à 8h00 du matin. Pendant que le garagiste remplace l’huile, le filtre à air et le filtre à carburant, Yann passe chez le coiffeur. Nous partons ensuite acheter un petit radiateur électrique qui pourrait peut-être nous servir au Pérou et en Bolivie, afin d’économiser du gaz durant les nuits glaciales.
A notre retour au camping, nous rencontrons une famille de français fort sympathique. Christophe, Martha et leur fille terminent leur périple de un an en Amérique Latine. Nous discutons un peu et échangeons nos expériences de voyage. Inutile de dire que nous notons tout de suite les bons tuyaux et conseils. Nous retenons aussi que la robinetterie de leur véhicule a craqué à cause du gel. Un homme averti…
Mardi 17 juillet 2007, aujourd’hui nous allons vers Cafayate pour ensuite revenir à Salta par la même route. Si cette route est aussi belle qu’on le dit, il ne peut pas y avoir de mal à la faire deux fois. Nous quittons Salta et empruntons la route 68. Au bout de 130 km nous entrons dans la "Quebrada de Las Conchas". Le paysage montagneux est magnifique. Certains rochers sont qualifiés de "monument géologique" et ont reçus de jolis noms, tels que "l’Amphithéâtre", "le Crapaud" ou encore "les Châteaux". Cependant, si ces monuments amusent surtout les enfants, la dernière partie de la route est de loin la plus prenante. Nous y longeons des versants de montagnes de couleurs variées à l’infini : gris, marron, rouge, ocre, ornés de cactus ou d’herbe verte, flanqués d’un ruisseau d’eau fraîche ou du lit d’une rivière asséchée.
Il est 15 heures lorsque nous apercevons les premières vignes, signe que nous sommes arrivés à Cafayate. Nous décidons de passer la nuit ici et de rebrousser chemin demain.
Mercredi 18 juillet 2007, nous reprenons la route 68 en direction de Salta. Nous ne regrettons pas du tout de devoir faire la même route que hier. Dans ce sens-ci, les angles de vue sont différents. En cette heure matinale, la lumière sur la "Quebrada de las Conchas" est plus belle. Nous dégustons.
Nous arrivons à Salta en début d’après-midi. Nous pourrons donc faire l’école avec les enfants et préparer notre excursion de demain.
Jeudi 19 juillet 2007, Idéfix trépigne. Aujourd’hui, nous allons faire de la piste. Un petit aller-retour, dont nous avons le secret, devrait nous faire découvrir de nouveaux paysages fascinants, et ce en empruntant une piste qui monte par la "Quebrada de Escoipe" jusqu’à 3300 mètres d’altitude pour descendre ensuite vers Cachi.
Au début de la piste les passages sont très étroits. A peine avons-nous réussi à croiser un premier camion, que nous devons déjà étudier la façon par laquelle nous allons traverser le petit torrent qui croise la route en se déversant dans le "Rio de Escoipe". Un Indiana Jones l’aurait sans doute traversé sans hésitation, mais à notre connaissance, Indiana Jones ne roule habituellement pas en motorhome. Nous bien, mais cela ne nous empêche pas de passer. Les enfants viennent s’asseoir à l’avant afin de ne rien rater du spectacle : "Idéfix qui nage.".
Un peu plus loin, nous traversons un vieux pont en fer recouvert de planches de bois, qui pourrait parfaitement servir de décor au prochain film de l’aventurier cité ci-dessus.
La route grimpe, les montagnes nous envahissent. Nous savourons le spectacle et les enfants se réjouissent de voir des petits torrents, des rivières asséchées, des cactus (comme dans Lucky Luke) et des ponts qui font sauter maman et papa sur leur appareil photo.
Par contre, cela fait presque quatre heures que nous roulons et nous n’avons pas encore atteint les deux tiers du chemin à faire jusqu’à Cachi. Nous sommes à une altitude de plus ou moins 3300 mètres, point culminant de notre itinéraire du jour. Nous décidons de déjeuner ici et de rebrousser chemin car nous sommes déjà largement satisfaits de notre exploration.
Lorsque nous arrivons au camping vers 16 heures, nous décidons d’offrir un bon bain à Idéfix. Nous branchons le tuyau d’arrosage et lui faisons sa toilette. "Tiens, nous avions oublié qu’il avait cette couleur-là avant..."
Vendredi 20 juillet 2007, nous quittons Salta définitivement et débutons notre route vers le Chili. Nous comptons la faire en trois étapes. La première étape est Yala, qui se situe à 1400 mètres d’altitude. La deuxième étape sera Tilcara à 2500 mètres d’altitude. La troisième étape sera Susques à 3660 mètres d’altitude. Ensuite, nous emprunterons le passage inévitable appelé "Paso de Jama", à 4400 mètres d’altitude pour finalement arriver à San Pedro de Atacama au Chili.
Elle a gardé quelques maisons et églises datant de la période à laquelle les espagnols se sont installés dans le nord. Nous, les belges, nous choisissons de nous installer au camping municipal. C’est le seul camping de la ville, ce qui a pour avantage qu’on y croise pratiquement tous les backpackers et routards comme nous qui sont à Salta en ce moment. Nous y faisons connaissance d’un couple de retraités allemands et d’une famille de français, voyageant en 4x4.
Nous resterons ici quelques jours afin de prendre congé de la route. Nous en profiterons pour visiter la ville, pour sillonner dans la région, pour faire laver notre linge, pour emmener Idéfix au garage pour son entretien et pour faire quelques réparations au motorhome, au pare-brise entre autres.
Samedi 14 juillet 2007, nous commençons la journée par deux heures de classes avec les enfants. Nous effectuons les quelques petites réparations au motorhome. Nous épluchons nos guides de voyage afin de préparer une ou deux excursions dans la région de Salta, ainsi que notre itinéraire vers le Chili et le Pérou. Nous terminons cette journée de repos par un barbecue et buvons une bière argentine à la santé de Céline et Enzo qui se sont mariés aujourd’hui en Belgique.
Dimanche 15 juillet 2007, nous prenons le bus B3 pour le centre ville, puis nous nous dirigeons vers la plaza 9 de julio. Nous y visitons un petit musée et jetons un coup d’œil à la cathédrale. La place est jolie et agréable. Dans un magasin d’artisanat nous achetons notre première bricole "souvenir", puis nous nous installons à la table d’un restaurant pour déjeuner. Après avoir flânés encore un peu dans la ville, très calme d’ailleurs en ce dimanche, nous rentrons au camping.
Le camping municipal possède une gigantesque "piscine". J’aurais tendance à dire qu’il s’agit plutôt d’un étang. Encore faudrait-il qu’il soit rempli pour pouvoir en juger. En tout cas, l’immense dalle de béton qui sert de fond à cette piscine fait parfaitement l’affaire comme terrain de hockey. Nous sortons les sticks de hockey et tapons la balle. En fin d’après-midi, nous nous installons dans Idéfix afin d’écrire nos carnets de route. On a pris un peu de retard…
Lundi 16 juillet 2007, nous avons rendez-vous au garage Fiat pour l’entretien d’Idéfix à 8h00 du matin. Pendant que le garagiste remplace l’huile, le filtre à air et le filtre à carburant, Yann passe chez le coiffeur. Nous partons ensuite acheter un petit radiateur électrique qui pourrait peut-être nous servir au Pérou et en Bolivie, afin d’économiser du gaz durant les nuits glaciales.
A notre retour au camping, nous rencontrons une famille de français fort sympathique. Christophe, Martha et leur fille terminent leur périple de un an en Amérique Latine. Nous discutons un peu et échangeons nos expériences de voyage. Inutile de dire que nous notons tout de suite les bons tuyaux et conseils. Nous retenons aussi que la robinetterie de leur véhicule a craqué à cause du gel. Un homme averti…
Mardi 17 juillet 2007, aujourd’hui nous allons vers Cafayate pour ensuite revenir à Salta par la même route. Si cette route est aussi belle qu’on le dit, il ne peut pas y avoir de mal à la faire deux fois. Nous quittons Salta et empruntons la route 68. Au bout de 130 km nous entrons dans la "Quebrada de Las Conchas". Le paysage montagneux est magnifique. Certains rochers sont qualifiés de "monument géologique" et ont reçus de jolis noms, tels que "l’Amphithéâtre", "le Crapaud" ou encore "les Châteaux". Cependant, si ces monuments amusent surtout les enfants, la dernière partie de la route est de loin la plus prenante. Nous y longeons des versants de montagnes de couleurs variées à l’infini : gris, marron, rouge, ocre, ornés de cactus ou d’herbe verte, flanqués d’un ruisseau d’eau fraîche ou du lit d’une rivière asséchée.
Il est 15 heures lorsque nous apercevons les premières vignes, signe que nous sommes arrivés à Cafayate. Nous décidons de passer la nuit ici et de rebrousser chemin demain.
Mercredi 18 juillet 2007, nous reprenons la route 68 en direction de Salta. Nous ne regrettons pas du tout de devoir faire la même route que hier. Dans ce sens-ci, les angles de vue sont différents. En cette heure matinale, la lumière sur la "Quebrada de las Conchas" est plus belle. Nous dégustons.
Nous arrivons à Salta en début d’après-midi. Nous pourrons donc faire l’école avec les enfants et préparer notre excursion de demain.
Jeudi 19 juillet 2007, Idéfix trépigne. Aujourd’hui, nous allons faire de la piste. Un petit aller-retour, dont nous avons le secret, devrait nous faire découvrir de nouveaux paysages fascinants, et ce en empruntant une piste qui monte par la "Quebrada de Escoipe" jusqu’à 3300 mètres d’altitude pour descendre ensuite vers Cachi.
Au début de la piste les passages sont très étroits. A peine avons-nous réussi à croiser un premier camion, que nous devons déjà étudier la façon par laquelle nous allons traverser le petit torrent qui croise la route en se déversant dans le "Rio de Escoipe". Un Indiana Jones l’aurait sans doute traversé sans hésitation, mais à notre connaissance, Indiana Jones ne roule habituellement pas en motorhome. Nous bien, mais cela ne nous empêche pas de passer. Les enfants viennent s’asseoir à l’avant afin de ne rien rater du spectacle : "Idéfix qui nage.".
Un peu plus loin, nous traversons un vieux pont en fer recouvert de planches de bois, qui pourrait parfaitement servir de décor au prochain film de l’aventurier cité ci-dessus.
La route grimpe, les montagnes nous envahissent. Nous savourons le spectacle et les enfants se réjouissent de voir des petits torrents, des rivières asséchées, des cactus (comme dans Lucky Luke) et des ponts qui font sauter maman et papa sur leur appareil photo.
Par contre, cela fait presque quatre heures que nous roulons et nous n’avons pas encore atteint les deux tiers du chemin à faire jusqu’à Cachi. Nous sommes à une altitude de plus ou moins 3300 mètres, point culminant de notre itinéraire du jour. Nous décidons de déjeuner ici et de rebrousser chemin car nous sommes déjà largement satisfaits de notre exploration.
Lorsque nous arrivons au camping vers 16 heures, nous décidons d’offrir un bon bain à Idéfix. Nous branchons le tuyau d’arrosage et lui faisons sa toilette. "Tiens, nous avions oublié qu’il avait cette couleur-là avant..."