Route vers la côte est (Argentine) - 19/09/07 au 23/09/07

Cap sur la côte. Nous avons 2500 kilomètres à parcourir avant de rejoindre la côte est de l'Argentine.
Depuis Salta, nous descendons d'abord vers Cafayaté, en passant par la Quebrada de Las Conchas pour la troisième fois. Après une étape près du barrage de Termas de Rio Hondo nous nous dirigeons vers Miramar, petite ville située au bord d'un lac nommé "Mar Chiquita". Nous y logeons dans un petit camping le long de l'eau. Le lendemain matin, les enfants nous réveillent en douceur en disant qu'ils voient des flamants roses par la fenêtre. En effet, trois flamants roses se trouvent juste devant nous faisant remonter la vase avec leurs pattes afin de dénicher des petits crustacés.
Après le petit déjeuner nous partons admirer d'autres oiseaux à partir d'un observatoire situé un peu plus loin sur le lac. Nous y voyons des perruches, des aigrettes et quelques martins-pêcheurs.




Nous reprenons la route. Nos haltes à Villa Maria et Tranque Lauquen n'offrent absolument rien de palpitant à raconter. Par contre, la traversée de ces contrées du centre de l'Argentine, cette pampa souvent inondée et toujours peuplée de vaches et de fermiers à cheval, nous permet de confirmer que cette région offre peu de divertissement aux voyageurs. Néanmoins, lors de ces nombreux kilomètres à travers la pampa, nous avons l'occasion de voir un renard, un tatou, de nombreux flamants roses, des aigrettes, un genre d'autruches, des cigognes et de nombreux autres oiseaux.



Sierra de la Montana nous permettra peut-être d'interrompre un peu cette monotonie de la pampa. Cette ville est située près de la montagne du même nom. Malheureusement, il pleut. Il pleut tellement que toutes les routes, ainsi que les sentiers de randonnées sont boueux et glissants. C'est raté pour la promenade. Nous nous arrêtons dans la rue où se trouve l'office de tourisme pour y passer la nuit. La ville et ce temps maussade n'ayant rien de palpitant à offrir et une fois les enfants couchés, nous nous installons dans notre lit et regardons un DVD pour la première fois depuis le début de note voyage. Vers onze heures, au moment du film où Jack Bauer s'apprête à lancer une attaque surprise sur un groupe de terroristes, quelqu'un frappe à la porte du motorhome. Un agent de police, dont le képi est trempé par la pluie, nous demande poliment de quitter les lieux car il est interdit de stationner ici. Afin d'éviter une contravention, j’enfile un pull au-dessus de mon pyjama et je nous emmène en dehors de la ville, sur le parking d'une station service. Les enfants n'ont pas bronché, ils dorment toujours. Nous nous replongeons sous les couvertures et rejoignons Jack Bauer dans ses aventures.