L’île de Chiloé (Chili) - 24/02/08 au 29/02/08
C’est au sud de Chiloé, plus précisément à Punta Lapa, que débute ou finit la Panaméricaine, route longue de 22000 kilomètres. Cette route traverse douze pays et de nombreux peuples et cultures. Elle traverse les trois Amériques jusqu’en Alaska.
Sur l’île de Chiloé nous parcourons environ 211 kilomètres sur la Panaméricaine. Notre première étape est Quellon. Du camping, nous avons une vue sur la baie où des bateaux de pêche sont à l’ancre. Tout au long de la journée retentissent de sourds coups de marteau des pêcheurs qui retapent leurs barques. Au loin, nous apercevons toujours le sommet du volcan Corcovado. Les enfants barbotent dans la piscine, ou faut-il dire bassine, que le gérant du camping a installée.
Les villes et les villages sont fort ressemblants. Leurs caractéristiques principales sont la pêche, la récolte de fruits de mer et les chapelles ou églises construites en bois. En l’an 2000 quelques-unes d’entre elles furent déclarées Patrimoine de l’Humanité. La première que nous visitons se trouve à Chonchi. A l’extérieur, elle est peinte en bleu et jaune. A l’intérieur, les quelques bruits semblent être étouffés par la voûte en bois. Même les haut-parleurs, utilisés pour la messe, sont encastrés dans des caissons en bois.
Quelques kilomètres plus loin, nous découvrons la chapelle de Vilupulli. Elle est plus sobre et n’est pas recouverte d’une couche de peinture. Ainsi, les tuiles de bois, utilisées du parvis jusqu’au clocher, ressortent encore mieux.
Nous poursuivons notre route et établissons notre campement à Castro, au bord d’un lac où une dizaine de cygnes à col noir voguent paisiblement.
A marée basse les villageois, armés de leurs seaux, descendent sur la plage. Ils y ramassent des coquillages dans le sable mouillé. Après la "cueillette" ils rentrent chez eux. Leurs petites maisons sont colorées et construites sur pilotis au bord de la plage. Ces petites habitations sont appelées "palafitos".
La cathédrale de Castro est l’une des plus jolies de l’île. La lumière du soleil entrant par les vitraux de l’église donne à son intérieur, tout en bois, des couleurs chaudes et harmonieuses.
Ce soir, nous nous offrons une sortie au restaurant. Au menu : poissons, oursins, clams et moules. Cela nous change un peu des grillades. La cuisine chilote est fort différente de celle du reste du Chili. Sa grande spécialité est le "curanto", mélange de porc, poulet, pommes de terre, coquillages et grandes moules. Nous apprenons que la pomme de terre est originaire de cette île. Il semblerait qu’il y ait plus de 200 variétés.
Autre particularité de l’île est l’ancre utilisée par les bateaux. Celle-ci s’appelle "sacho". La base est formée par deux gros bouts de bois placés en forme de croix. Une pierre ronde est maintenue au centre de cette croix par quatre bâtons se touchant et attachés au-dessus.
Dans chaque port, dans chaque baie, nous aimons regarder les bateaux de pêche peints de toutes les couleurs. Au temps des indiens, les bateaux étaient des longues chaloupes à voile de laine. Celles-ci étaient nommées "dalcas". De là vient le nom d’un des villages, Dalcahue. Nous y prenons un petit bac afin de nous rendre sur l’île de Quinchao. Nous y mangeons de délicieux clams sur barbecue (merci Yann et Géraldine).
L’île de Chiloé, bien qu’elle soit jolie et qu’elle ait ses petits côtés typiques et sympathiques, ne nous laisse pas un souvenir impérissable. Peut-être n’avons-nous pas été en mesure de l’apprécier pleinement parce que nos pensées étaient encore sur la Carretera Austral ou sur la plage de Santa Barbara, parmi les dauphins.
Sur l’île de Chiloé nous parcourons environ 211 kilomètres sur la Panaméricaine. Notre première étape est Quellon. Du camping, nous avons une vue sur la baie où des bateaux de pêche sont à l’ancre. Tout au long de la journée retentissent de sourds coups de marteau des pêcheurs qui retapent leurs barques. Au loin, nous apercevons toujours le sommet du volcan Corcovado. Les enfants barbotent dans la piscine, ou faut-il dire bassine, que le gérant du camping a installée.
Les villes et les villages sont fort ressemblants. Leurs caractéristiques principales sont la pêche, la récolte de fruits de mer et les chapelles ou églises construites en bois. En l’an 2000 quelques-unes d’entre elles furent déclarées Patrimoine de l’Humanité. La première que nous visitons se trouve à Chonchi. A l’extérieur, elle est peinte en bleu et jaune. A l’intérieur, les quelques bruits semblent être étouffés par la voûte en bois. Même les haut-parleurs, utilisés pour la messe, sont encastrés dans des caissons en bois.
Quelques kilomètres plus loin, nous découvrons la chapelle de Vilupulli. Elle est plus sobre et n’est pas recouverte d’une couche de peinture. Ainsi, les tuiles de bois, utilisées du parvis jusqu’au clocher, ressortent encore mieux.
Nous poursuivons notre route et établissons notre campement à Castro, au bord d’un lac où une dizaine de cygnes à col noir voguent paisiblement.
A marée basse les villageois, armés de leurs seaux, descendent sur la plage. Ils y ramassent des coquillages dans le sable mouillé. Après la "cueillette" ils rentrent chez eux. Leurs petites maisons sont colorées et construites sur pilotis au bord de la plage. Ces petites habitations sont appelées "palafitos".
La cathédrale de Castro est l’une des plus jolies de l’île. La lumière du soleil entrant par les vitraux de l’église donne à son intérieur, tout en bois, des couleurs chaudes et harmonieuses.
Ce soir, nous nous offrons une sortie au restaurant. Au menu : poissons, oursins, clams et moules. Cela nous change un peu des grillades. La cuisine chilote est fort différente de celle du reste du Chili. Sa grande spécialité est le "curanto", mélange de porc, poulet, pommes de terre, coquillages et grandes moules. Nous apprenons que la pomme de terre est originaire de cette île. Il semblerait qu’il y ait plus de 200 variétés.
Autre particularité de l’île est l’ancre utilisée par les bateaux. Celle-ci s’appelle "sacho". La base est formée par deux gros bouts de bois placés en forme de croix. Une pierre ronde est maintenue au centre de cette croix par quatre bâtons se touchant et attachés au-dessus.
Dans chaque port, dans chaque baie, nous aimons regarder les bateaux de pêche peints de toutes les couleurs. Au temps des indiens, les bateaux étaient des longues chaloupes à voile de laine. Celles-ci étaient nommées "dalcas". De là vient le nom d’un des villages, Dalcahue. Nous y prenons un petit bac afin de nous rendre sur l’île de Quinchao. Nous y mangeons de délicieux clams sur barbecue (merci Yann et Géraldine).
L’île de Chiloé, bien qu’elle soit jolie et qu’elle ait ses petits côtés typiques et sympathiques, ne nous laisse pas un souvenir impérissable. Peut-être n’avons-nous pas été en mesure de l’apprécier pleinement parce que nos pensées étaient encore sur la Carretera Austral ou sur la plage de Santa Barbara, parmi les dauphins.