Karijini National Park et Pinnacles Desert (Australie) – 20/10/2008 au30/10/2008
Lundi 20 octobre 2008, nous quittons le Ningaloo Marine Park et le Cape Range National Park pour piquer vers l'est, vers l'intérieur du pays. Il fait une chaleur étouffante, le thermomètre indique 41°C. Heureusement, le ventilateur, acheté il y a quelques jours et judicieusement installé par Damien, nous rafraîchit quelque peu. Nous buvons beaucoup d'eau. Le réfrigérateur semble avoir du mal à régler la bonne température.
Vers 17h30, une heure avant la tombée de la nuit, nous nous arrêtons sur une aire de campement. A la tombée de la nuit, une nuée d'insectes encercle le camping car: moustiques, sauterelles, scarabées, papillons de nuit. Du bout de notre lampe de poche nous éclairons une mante religieuse. Une chauve-souris passe en rase-motte et s'en met plein la bouche dans ce nuage d'insectes. A 22 heures, il y a toujours plus de 30 degrés. Nous dormons avec toutes les fenêtres ouvertes (précisons, qu'elles ont toutes une moustiquaire).
Mardi 21 octobre 2008, tout le monde est levé à 6h30. Nous profitons de la "fraîcheur" du matin pour faire l'école et quittons les lieux au courant de la matinée. Le ciel est un peu couvert, il semble qu'il fera moins chaud aujourd'hui. En arrivant à Tom Price, dernière ville avant d'entrer dans le prochain parc national, nous avons même droit à quelques gouttes de pluie.
Mercredi 22 octobre 2008, ravitaillement d'eau, vidange des eaux usées, vidange de la cassette de toilette, bonne douche, nous sommes prêts pour passer quelques jours dans le Karijini National Park.
Depuis que nous avons quitté la côte, les paysages ont fort changé. C'est une région très rocheuse et nettement plus sèche que nous traversons. Les plaines sont toutes pareilles: un sol de couleur rouille, couvert par-ci par-là de brindilles jaunes et quelques petits arbustes verts coupent la ligne d'horizon. Et pourtant, il paraît qu'il y a de superbes gorges dans cette région. Arrivés au Karijini National Park, nous repérons le campement et partons en fin d'après-midi à la découverte d'une des nombreuses gorges, appelée Dales Gorge. Le but de notre promenade est d'arriver à Circular Pool, petit bassin naturel. En quittant le campement, un Dingo passe devant nous et s'en va rapidement entre les arbres.
Finalement, nous entamons la descente dans la gorge vers 16h30. Les couleurs sont magnifiques: le rouge des rochers, le vert des arbres et le bleu du ciel. La descente amuse beaucoup les enfants, ils sautent d'un rocher à l'autre. La gorge est immense.
En bas, la nature est complètement différente. Des longues tiges vertes et quelques plantes aquatiques cachent une petite rivière. Nous sommes seuls. Les sifflements de quelques oiseaux résonnent, le croassement d'une grenouille nous fait tendre l'oreille, des libellules rouges et d'autres bleues volent autour de nous, un grand insecte aux ailes brillantes (on pourrait croire que c'est une fée...) attire notre regard. Nous continuons notre marche sur des blocs de roche plats, les uns plus hauts que les autres.
Il est 17h30 et nous n'avons pas encore atteint notre but. Nous pressons le pas, admirons un héron au cou blanc, traversons un petit ruisseau, marchons encore quelques mètres et finalement, nous y sommes! C'est merveilleux, un vrai petit havre de paix, un petit paradis. Tout est vert autour de ce petit étang naturel, les plantes, les rochers et les murs des falaises d'où ruisselle de l'eau.
Cet endroit est sacré pour les aborigènes. Il paraît que lorsque ceux-ci arrivent près de l'eau, ils se présentent, disent d'où ils viennent et saluent l'eau. De toute façon, cet endroit est tellement beau et surprenant qu'il n'inspire que du respect. Ici, tout est vert, luxuriant, plein de vie et 100 mètres plus haut, il fait chaud, sec et presque aride.
Malheureusement, nous n'avons pas le temps de nous rafraîchir dans cette eau limpide car le soleil se couche dans trois quarts d'heure. Nous devons faire le chemin du retour avant la tombée de la nuit si nous souhaitons pouvoir voir où nous mettons les pieds en escaladant les rochers.
Il est coutume de dire que le paradis se trouve plus haut. Ici, c'est le contraire.
Jeudi 23 octobre 2008, réveil à 7 heures. Les enfants mangent une banane, nous avalons une tasse de café et partons tôt pour voir une autre partie de la Dales Gorge, les Fortescue Falls. La descente vers le fond de la gorge est plus simple et donc plus rapide que celle de hier. Il est 9 heures lorsque nous sommes en bas et des perles de sueur coulent le long de nos joues. Nous ne pouvons résister à l'envie de faire un petit plongeon. Une cascade termine sa route dans ce petit bassin. Le fond de cette gorge est un réel petit oasis. Après ce délicieux rafraîchissement, nous rebroussons chemin et partons avec Idéfix vers le nord-ouest du parc.
Il nous faut trois heures pour faire les 33 kilomètres de tôle ondulée de la piste, appelée Banjima Drive. Le thermomètre affiche toujours une température élevée et tout comme nous, les animaux cherchent de l'ombre et ne bougent pas.
Vers 16 heures, nous arrivons à Oxer, lieu conseillé par tous les guides. Un sentier nous mène aux gorges. En voyant le gouffre de loin, nous nous approchons tous les 4 doucement jusqu'à la balustrade. Là, quatre voix disent en même temps:"WAW!". A cet endroit précis quatre gorges se rejoignent: la Hancock Gorge, la Weano Gorge, le Red Gorge et la Joffre Gorge. Pour nous, c'est le résultat du soulèvement des plaques terrestres ainsi que de l'érosion due à l'eau et au vent. Pour les aborigènes, ces merveilles furent formées il y a longtemps par les esprits et des serpents géants.
Quelques kilomètres plus loin, nous faisons une dernière balade dans la Weano Gorge. La nature là, tout en bas, nous surprend une fois de plus. Lorsque nous sommes là haut, sur les pistes, au milieu de cette nature aride où il fait si chaud, rien ne nous laisse présumer que là vers où nos yeux regardent, il y ait une nature si verte, si riche, si belle, à quelques dizaines ou centaines de mètres plus bas.
Une fois de plus, nous arrivons au campement juste avant la tombée de la nuit. Après cette longue journée, un bon petit souper et une bonne nuit nous fera le plus grand bien.
Vendredi 24 octobre 2008, il est 10h30 lorsque nous entamons la piste qui mène vers la sortie du parc. Le bâtiment du centre d'information a la forme d'un grand lézard. Cet animal est un symbole important pour le peuple aborigène local: la queue représente leur passé, leur(s) histoire(s), le centre ou l'estomac leurs lois et la tête la direction à suivre à l'avenir. Les peuples traditionnels du parc sont les Kurrama, les Innawonga et les Banyjima.
Du samedi 25 au mardi 28 octobre, la plupart des voyageurs que nous rencontrons sur notre route viennent du nord. Tous nous parlent avec beaucoup d'enthousiasme de cette région si belle et apparemment, si différente du reste de l'Australie. Mais à ce jour, il est trop tard pour nous de monter encore plus vers le nord car au mois de novembre y débute la saison des pluies, souvent accompagnée de cyclones. Nous réservons cette partie-là de l'Australie pour dans 6 mois et nous entamons, comme prévu, la descente vers le sud. Pour ce, nous prenons la Great Northern Highway. Cette route traverse des territoires où l'activité minière est l'activité principale. Les seuls véhicules que nous croisons sur cette route, sont les pick-up des mineurs et les fameux "road trains", camions mesurant plus de 30 mètres de long et qui ne ralentissent ni devant un kangourou, ni devant Idéfix. De temps en temps nous devons même nous ranger sur le bas-côté pour laisser passer des véhicules qui prennent vraiment trop de place sur la route...
Nous passons par la ville de Newman, habitée quasi uniquement par des mineurs. Ils travaillent dans la mine de fer, Mount Whaleback, la plus grande mine à ciel ouvert du monde. Nous aurions aimé la visiter, mais elle est actuellement fermée au public. Dommage. La création de la plupart des villes minières que nous croisons date du 19ième siècle, époque de la découverte de l'or. La ville de Cue se distingue quelque peu des autres. Sur l'avenue principale certains bâtiments nous font penser aux films westerns.
Jeudi 30 octobre 2008, la boucle est bouclée. Nous sommes à nouveau à Cervantes, aux portes du Nambung National Park. Lorsque nous étions ici il y a un mois, il faisait tellement gris et pluvieux que nous n'avions pas pris la peine d'aller admirer les "Pinnacles". Aujourd'hui, même si la température en ces régions n'est "que" de 20°C, la météo est de notre côté.
Le Pinnacles Desert est un site hors du commun. Il s'agit d'une petite dépression de sable située à deux pas de l'océan, au beau milieu d'un "bush" à la végétation pourtant assez dense. Dans ce désert à petite échelle, des centaines de pics rocheux pointent vers le ciel tels des champignons élancés sortis du sable, Le tableau qui s'offre ainsi à nous est étonnant. Ces champs de rochers s'étendent à perte de vue. Nous nous promenons entre les pierres. Nous expliquons aux enfants que ce ne sont pas des menhirs, mais que ces grandes colonnes de pierre ont une origine naturelle. Elles se sont formées par le dépôt de matières minérales autour de racines de végétaux qui poussaient sur les hautes dunes. Au fil des siècles, les dunes se sont érodées et les roches ainsi modelées ont immergé du sable. Yann réfléchit quelques instants à ce qu'il vient d'apprendre et finit par conclure que: "Tout est bizarre en Australie.".
Vers 17h30, une heure avant la tombée de la nuit, nous nous arrêtons sur une aire de campement. A la tombée de la nuit, une nuée d'insectes encercle le camping car: moustiques, sauterelles, scarabées, papillons de nuit. Du bout de notre lampe de poche nous éclairons une mante religieuse. Une chauve-souris passe en rase-motte et s'en met plein la bouche dans ce nuage d'insectes. A 22 heures, il y a toujours plus de 30 degrés. Nous dormons avec toutes les fenêtres ouvertes (précisons, qu'elles ont toutes une moustiquaire).
Mardi 21 octobre 2008, tout le monde est levé à 6h30. Nous profitons de la "fraîcheur" du matin pour faire l'école et quittons les lieux au courant de la matinée. Le ciel est un peu couvert, il semble qu'il fera moins chaud aujourd'hui. En arrivant à Tom Price, dernière ville avant d'entrer dans le prochain parc national, nous avons même droit à quelques gouttes de pluie.
Mercredi 22 octobre 2008, ravitaillement d'eau, vidange des eaux usées, vidange de la cassette de toilette, bonne douche, nous sommes prêts pour passer quelques jours dans le Karijini National Park.
Depuis que nous avons quitté la côte, les paysages ont fort changé. C'est une région très rocheuse et nettement plus sèche que nous traversons. Les plaines sont toutes pareilles: un sol de couleur rouille, couvert par-ci par-là de brindilles jaunes et quelques petits arbustes verts coupent la ligne d'horizon. Et pourtant, il paraît qu'il y a de superbes gorges dans cette région. Arrivés au Karijini National Park, nous repérons le campement et partons en fin d'après-midi à la découverte d'une des nombreuses gorges, appelée Dales Gorge. Le but de notre promenade est d'arriver à Circular Pool, petit bassin naturel. En quittant le campement, un Dingo passe devant nous et s'en va rapidement entre les arbres.
Finalement, nous entamons la descente dans la gorge vers 16h30. Les couleurs sont magnifiques: le rouge des rochers, le vert des arbres et le bleu du ciel. La descente amuse beaucoup les enfants, ils sautent d'un rocher à l'autre. La gorge est immense.
En bas, la nature est complètement différente. Des longues tiges vertes et quelques plantes aquatiques cachent une petite rivière. Nous sommes seuls. Les sifflements de quelques oiseaux résonnent, le croassement d'une grenouille nous fait tendre l'oreille, des libellules rouges et d'autres bleues volent autour de nous, un grand insecte aux ailes brillantes (on pourrait croire que c'est une fée...) attire notre regard. Nous continuons notre marche sur des blocs de roche plats, les uns plus hauts que les autres.
Il est 17h30 et nous n'avons pas encore atteint notre but. Nous pressons le pas, admirons un héron au cou blanc, traversons un petit ruisseau, marchons encore quelques mètres et finalement, nous y sommes! C'est merveilleux, un vrai petit havre de paix, un petit paradis. Tout est vert autour de ce petit étang naturel, les plantes, les rochers et les murs des falaises d'où ruisselle de l'eau.
Cet endroit est sacré pour les aborigènes. Il paraît que lorsque ceux-ci arrivent près de l'eau, ils se présentent, disent d'où ils viennent et saluent l'eau. De toute façon, cet endroit est tellement beau et surprenant qu'il n'inspire que du respect. Ici, tout est vert, luxuriant, plein de vie et 100 mètres plus haut, il fait chaud, sec et presque aride.
Malheureusement, nous n'avons pas le temps de nous rafraîchir dans cette eau limpide car le soleil se couche dans trois quarts d'heure. Nous devons faire le chemin du retour avant la tombée de la nuit si nous souhaitons pouvoir voir où nous mettons les pieds en escaladant les rochers.
Il est coutume de dire que le paradis se trouve plus haut. Ici, c'est le contraire.
Jeudi 23 octobre 2008, réveil à 7 heures. Les enfants mangent une banane, nous avalons une tasse de café et partons tôt pour voir une autre partie de la Dales Gorge, les Fortescue Falls. La descente vers le fond de la gorge est plus simple et donc plus rapide que celle de hier. Il est 9 heures lorsque nous sommes en bas et des perles de sueur coulent le long de nos joues. Nous ne pouvons résister à l'envie de faire un petit plongeon. Une cascade termine sa route dans ce petit bassin. Le fond de cette gorge est un réel petit oasis. Après ce délicieux rafraîchissement, nous rebroussons chemin et partons avec Idéfix vers le nord-ouest du parc.
Il nous faut trois heures pour faire les 33 kilomètres de tôle ondulée de la piste, appelée Banjima Drive. Le thermomètre affiche toujours une température élevée et tout comme nous, les animaux cherchent de l'ombre et ne bougent pas.
Vers 16 heures, nous arrivons à Oxer, lieu conseillé par tous les guides. Un sentier nous mène aux gorges. En voyant le gouffre de loin, nous nous approchons tous les 4 doucement jusqu'à la balustrade. Là, quatre voix disent en même temps:"WAW!". A cet endroit précis quatre gorges se rejoignent: la Hancock Gorge, la Weano Gorge, le Red Gorge et la Joffre Gorge. Pour nous, c'est le résultat du soulèvement des plaques terrestres ainsi que de l'érosion due à l'eau et au vent. Pour les aborigènes, ces merveilles furent formées il y a longtemps par les esprits et des serpents géants.
Quelques kilomètres plus loin, nous faisons une dernière balade dans la Weano Gorge. La nature là, tout en bas, nous surprend une fois de plus. Lorsque nous sommes là haut, sur les pistes, au milieu de cette nature aride où il fait si chaud, rien ne nous laisse présumer que là vers où nos yeux regardent, il y ait une nature si verte, si riche, si belle, à quelques dizaines ou centaines de mètres plus bas.
Une fois de plus, nous arrivons au campement juste avant la tombée de la nuit. Après cette longue journée, un bon petit souper et une bonne nuit nous fera le plus grand bien.
Vendredi 24 octobre 2008, il est 10h30 lorsque nous entamons la piste qui mène vers la sortie du parc. Le bâtiment du centre d'information a la forme d'un grand lézard. Cet animal est un symbole important pour le peuple aborigène local: la queue représente leur passé, leur(s) histoire(s), le centre ou l'estomac leurs lois et la tête la direction à suivre à l'avenir. Les peuples traditionnels du parc sont les Kurrama, les Innawonga et les Banyjima.
Du samedi 25 au mardi 28 octobre, la plupart des voyageurs que nous rencontrons sur notre route viennent du nord. Tous nous parlent avec beaucoup d'enthousiasme de cette région si belle et apparemment, si différente du reste de l'Australie. Mais à ce jour, il est trop tard pour nous de monter encore plus vers le nord car au mois de novembre y débute la saison des pluies, souvent accompagnée de cyclones. Nous réservons cette partie-là de l'Australie pour dans 6 mois et nous entamons, comme prévu, la descente vers le sud. Pour ce, nous prenons la Great Northern Highway. Cette route traverse des territoires où l'activité minière est l'activité principale. Les seuls véhicules que nous croisons sur cette route, sont les pick-up des mineurs et les fameux "road trains", camions mesurant plus de 30 mètres de long et qui ne ralentissent ni devant un kangourou, ni devant Idéfix. De temps en temps nous devons même nous ranger sur le bas-côté pour laisser passer des véhicules qui prennent vraiment trop de place sur la route...
Nous passons par la ville de Newman, habitée quasi uniquement par des mineurs. Ils travaillent dans la mine de fer, Mount Whaleback, la plus grande mine à ciel ouvert du monde. Nous aurions aimé la visiter, mais elle est actuellement fermée au public. Dommage. La création de la plupart des villes minières que nous croisons date du 19ième siècle, époque de la découverte de l'or. La ville de Cue se distingue quelque peu des autres. Sur l'avenue principale certains bâtiments nous font penser aux films westerns.
Jeudi 30 octobre 2008, la boucle est bouclée. Nous sommes à nouveau à Cervantes, aux portes du Nambung National Park. Lorsque nous étions ici il y a un mois, il faisait tellement gris et pluvieux que nous n'avions pas pris la peine d'aller admirer les "Pinnacles". Aujourd'hui, même si la température en ces régions n'est "que" de 20°C, la météo est de notre côté.
Le Pinnacles Desert est un site hors du commun. Il s'agit d'une petite dépression de sable située à deux pas de l'océan, au beau milieu d'un "bush" à la végétation pourtant assez dense. Dans ce désert à petite échelle, des centaines de pics rocheux pointent vers le ciel tels des champignons élancés sortis du sable, Le tableau qui s'offre ainsi à nous est étonnant. Ces champs de rochers s'étendent à perte de vue. Nous nous promenons entre les pierres. Nous expliquons aux enfants que ce ne sont pas des menhirs, mais que ces grandes colonnes de pierre ont une origine naturelle. Elles se sont formées par le dépôt de matières minérales autour de racines de végétaux qui poussaient sur les hautes dunes. Au fil des siècles, les dunes se sont érodées et les roches ainsi modelées ont immergé du sable. Yann réfléchit quelques instants à ce qu'il vient d'apprendre et finit par conclure que: "Tout est bizarre en Australie.".